Par son mariage à Versailles le 8 mars 1745 avec Charlotte Louise Antoinette Olivier-DuBois-de-Fiennes,marquise de Leuville, agée de 19 ans, Charles Leonard de Baylenx recueille les marquisats de Vandenesse ( Nievre), de Leuville ( Leuville sur Orge) et Valorges.
Dès 1751, il revend les terres et seigneurie de Leuville à Philippe de Noailles, duc de Mouchy, maréchal de France et gouverneur des châteaux de Versailles et Marly ( dont l'épouse deviendra dame d'honneur et "Madame Etiquette" de Marie Antoinette).
Il succède même à son beau-père, Louis-Thomas Olivier-de-Fiennes, marquis de Leuville, dans la charge de Grand Bailli de Touraine jusqu'en 1759 (Officier royal d'épée, au nom duquel la justice se rendait dans l'étendue d'un certain ressort, et qui avait droit de commander la noblesse de son district, lorsqu'elle était convoquée pour l'arrière-ban). En effet, ce dernier, Lieutenant Général des Armées du Roi, meurt au camp devant Egra en Boheme en avril 1742 lors de la guerre de la Succession d'Autriche, et son fils se tue en guerre en Italie.
Comme témoignage de son pasage reste une cloche dite 'Vincent' toujours en place en l'église de Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire), fondue en 1755, et mentionnant l'inscription du parrain de cette cloche, "Leonard de Baylens,'marquis de Poyanne, de Castelnau et de Vandenesse, et autres lieux, grand bailli de Touraine, et dame Charlotte Louise du Bois, son épouse".
Là, il continue en l'améliorant l'élevage du marquis de Leuville et en fait la pépinière d'où il tire la majeure partie des chevaux nécessaires à ses officiers et soldats. Aux vastes communs du château et au haras, il ajoute un manège détruit à la révolution . Des sous officiers instructeurs y sont préposes au dressage des poulains destinés à la remonte .
Il introduit des chevaux de selles de race morvandelle, petits, énergiques et résistants, dont les meilleurs conviennent à la cavalerie légère. Cette race est cependant decimée par les réquisitions de la Révolution et s'éteint
La marquise meurt à Paris le 10 juillet 1761 agée de 33 ans .
A la mort de Charles Leonard, le marquisat revint à sa fille cadette, Marie-Charlotte-Rosalie de Baylenx, dame de Vandenesse, qui l'apporta, par mariage en 1778, à Hélie-Charles de Talleyrand-Périgord, prince de Chalais. Au XIXe siècle, le domaine est la propriété de Hélie-Louis de Talleyrand-Périgord, dernier prince de Chalais . Le château de Vandenesse devenu bien national à la révolution, son acquéreur en abattit en 1796 la moitié nord-ouest.
Dès 1751, il revend les terres et seigneurie de Leuville à Philippe de Noailles, duc de Mouchy, maréchal de France et gouverneur des châteaux de Versailles et Marly ( dont l'épouse deviendra dame d'honneur et "Madame Etiquette" de Marie Antoinette).
Il succède même à son beau-père, Louis-Thomas Olivier-de-Fiennes, marquis de Leuville, dans la charge de Grand Bailli de Touraine jusqu'en 1759 (Officier royal d'épée, au nom duquel la justice se rendait dans l'étendue d'un certain ressort, et qui avait droit de commander la noblesse de son district, lorsqu'elle était convoquée pour l'arrière-ban). En effet, ce dernier, Lieutenant Général des Armées du Roi, meurt au camp devant Egra en Boheme en avril 1742 lors de la guerre de la Succession d'Autriche, et son fils se tue en guerre en Italie.
Comme témoignage de son pasage reste une cloche dite 'Vincent' toujours en place en l'église de Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire), fondue en 1755, et mentionnant l'inscription du parrain de cette cloche, "Leonard de Baylens,'marquis de Poyanne, de Castelnau et de Vandenesse, et autres lieux, grand bailli de Touraine, et dame Charlotte Louise du Bois, son épouse".
Là, il continue en l'améliorant l'élevage du marquis de Leuville et en fait la pépinière d'où il tire la majeure partie des chevaux nécessaires à ses officiers et soldats. Aux vastes communs du château et au haras, il ajoute un manège détruit à la révolution . Des sous officiers instructeurs y sont préposes au dressage des poulains destinés à la remonte .
Il introduit des chevaux de selles de race morvandelle, petits, énergiques et résistants, dont les meilleurs conviennent à la cavalerie légère. Cette race est cependant decimée par les réquisitions de la Révolution et s'éteint
La marquise meurt à Paris le 10 juillet 1761 agée de 33 ans .
A la mort de Charles Leonard, le marquisat revint à sa fille cadette, Marie-Charlotte-Rosalie de Baylenx, dame de Vandenesse, qui l'apporta, par mariage en 1778, à Hélie-Charles de Talleyrand-Périgord, prince de Chalais. Au XIXe siècle, le domaine est la propriété de Hélie-Louis de Talleyrand-Périgord, dernier prince de Chalais . Le château de Vandenesse devenu bien national à la révolution, son acquéreur en abattit en 1796 la moitié nord-ouest.
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